Il était une fois Alger

Savez-vous que Bologhine Ibn Ziri est le PERE D'EL DJAZAIR.

Maison, minaret et palmiers s’est marqué dans ma mémoire, tant j’ai examiné, regardé avec passion la merveille offerte à ma vue, avant de perdre des yeux pour jamais La Cité d’ivoire [par Mrs.Broughon – Londres 1842].

Convenons avec Mrs. Broughon, que l’Algérie de la Régence était une cité pittoresque à l’excès, et toute ramassée… et si blanche !
Le port se creusait entre les îlots d’où El Djezaïr (devenu Alger) tira son nom. Sur le plus important, une grosse tour ronde, munie d’un fanal, occupait la place de l’ancien Penon, « cette épine plantée au coeur des Algériens », d’où Kheir-Ed-Dine eut tant de peine à chasser les Espagnols en 1529. Bâties sur des rochers à pic contre lesquels déferlait la vague, les mosquées trempaient leurs pieds dans l’eau. Puis en forme de voile de perroquet s’amincissant par le haut, les maisons s’étager les unes au-dessus des autres, toutes cubiques, comme les loges d’un amphithéâtre, et par-dessus leur masse immaculée, au sommet de la voie, s’élevait l’ensemble de murs d’édifices qu’on nomme la Citadelle, ou Casbah, et qui ont pris la couleur modérée d’un gâteau de miel.

La Beauté du site rehaussée par une éclatante verdure, la vivacité des contrastes, l’aspect de tant de choses inconnues, tout contribuait alors, comme aujourd’hui, à un effet instantané et magnifique…

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