Il était une fois Alger

Savez-vous que Bologhine Ibn Ziri est le PERE D'EL DJAZAIR.

Un peu d’histoire du temps où Alger
était une cité pittoresque à l’excès

Alger lePenon

Alger du temps de la Régence était une cité pittoresque à l’excès, et toute ramassée et si blanche !. Le Penon : Le port se creusait entre les îlots d’où El Djazaïr (devenu Alger) tira son nom. Sur les plus important, une grosse tour ronde, munie d’un fanal, occupait la place de l’ancien Penon « Cette épine plantée au cœur des Algériens », d’où Kheir-ed-Dine eut tant de peine à chasser les Espagnols en 1529.

Bâties sur des rochers à pic contre lesquels déferlait les vagues, les mosquées trempaient leurs pieds dans l’eau. Puis, en forme de voile de perroquet s’amincissant par le haut, les maisons s’étageaient les unes au-dessus des autres, toutes cubiques, comme les loges d’un amphithéâtre, et par-dessus leur masse immaculée, au sommet de la voie, s’élevait l’ensemble de murs d’édifices qu’on nomme la Citadelle, ou Kasbah, et qui ont pris la couleur modérée d’un gâteau de miel. La beauté du site rehaussée par une éclatante verdure, la vivacité des contrastes, l’aspect de tant de choses inconnues, tout contribuait alors, comme aujourd’hui, à un effet instantané et magnifique.

En 1806, les maisons étaient tellement serrées les unes contre les autres que la ville fut comparée à une pomme de pin, urbanisme éminemment propice à développer les épidémies orientales. Une seule rue digne de ce nom, rendue plus étroite encore par le concours d’une population musulmane, juive, chrétienne, bariolée de tant de peaux différentes et de costumes hétéroclites, au milieu d’une confusion de chevaux, de mulets, d’âne et de chameaux, traversait ce labyrinthe du nord au sud pour aboutir aux deux portes principales de Bab El Oued et de Bab Azoun, percées dans les murailles.

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