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Saint-Raphaël – Les arts en Algérie : l’orientalisme vu par Marquet

Après un travail de longue haleine, tout est fin prêt pour accueillir, sans aucun doute, la manifestation phare de l’année : « Les arts en Algérie 1900-1950 ».
Exposition Durant près de quatre mois, les oeuvres de Marquet, prêtées par les musées de la France entière retraceront, notamment, son passage sur la commune

Un hommage aux maîtres de la littérature, peinture, musique et sculpture qui ont vécu ou séjourné en Algérie. Une telle manifestation ne pouvait donc se passer des services du Cercle algérianiste, présidé par Jean Marchioni, chargé de développer l’aspect culturel de l’Algérie pendant la présence de la France.

En prologue, le public peut découvrir, dès à présent, une rétrospective de Fromentin, sur panneaux pédagogiques, réalisés par le service communication de la ville, dans le hall du centre culturel.

Une Algérie paisible, heureuse et prospère

Mais à compter du 21 mars, date, jour pour jour, du 8e anniversaire du centre culturel, les oeuvres d’Albert Marquet feront leur entrée.

« Plus qu’une exposition, il s’agira d’un vaste cycle culturel, souligne Jean Marchioni. Nous souhaitons montrer aux jeunes générations que l’Algérie tricolore, de 1900-1950 était paisible, heureuse et prospère. Il faut faire sortir de leur esprit l’idée qu’Algérie = guerre ».

Si Fromentin fut le premier artiste à séjourner à Saint-Raphaël, en 1852, lors de son voyage de noces, et ainsi, à y laisser quelques toiles, Marquet en fit tout autant. En 1905, au Salon des Fauves à Paris, il expose deux de ses toiles représentant la baie d’Agay, faites durant l’été lors d’un séjour.

Exposition, citations littéraires exposées et distribuées aux visiteurs, café littéraire, conférences, pièce de théâtre, concert… se multiplieront donc entre le 21 mars et le 2 août, fin de la manifestation. Au total, pas moins de 80 oeuvres, de Marquet mais aussi des artistes sur lesquels il a eu une influence seront donc exposées.

L’art orientaliste renaîtra aussi à l’occasion d’un concert de l’Orchestre de chambre comme l’a expliqué Jean-Sébastien Hubert. « Nous avons choisi le grand compositeur, pianiste et chef d’orchestre français Camille Saint-Saëns (1835-1921), amoureux de l’Algérie. Il a d’ailleurs passé plus de 50 ans là-bas et y est décédé. Nous avons fait des travaux de recherches importants pour nous adapter. Tout n’était malheureusement pas possible. Mais nous avons choisi des morceaux suffisamment emblématiques, et pour nous artistes, c’est un grand bonheur de les jouer ».

Un cycle de manifestations qui devrait donc attirer les amateurs d’art en général. L’orientalisme sous toutes ses couleurs. A découvrir sous toutes ses formes.
[ source ]
Prisca Thivaud – Var-Matin
frejus-saintraphael.maville – Edition du 7 Mars 2008

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